mardi 4 mars 2008

Sélection naturelle



Un salarié de la banque BNP-Paribas s'est suicidé ce lundi dans son agence. Il s'était vu reprocher par sa direction de ne pas avoir atteint les objectifs de vente de produits financiers et une menace de mutation avait été agitée. Le témoignage de sa femme est sympômatique : " Mon mari ne voulait pas placer ces produits. Il est dans cette agence depuis une vingtaine d’années. Il connaît très bien ses clients. Il disait que ça aurait été les ’entuber ' ".

Voilà un exemple frappant de la de chasse aux sorcières lancée ces jours-ci en France. Un véritable déferlement médiatique n''ayant pour but que de diaboliser le patronat, l'UMP et par ricochet les valeurs du travail.

Car la manoeuvre est grossière. On insinue que la pression de la direction de BNP aurait poussé ce malheureux à l'irréparable. Mais que peut on reprocher à BNP? D'avoir demander à un employé de remplir ses objectifs? De demander à un banquier de vendre des produits financiers? C'est quand même formidable. Veut-on que la BNP récompense ces brebis galeuses qui se vantent de refuser de vendre des sicavs? La BNP devra t'elle s'excuser de faire travailler ses collaborateurs?

L'esprit de 68 et sa dérive gauchiste et laxiste ont tellement imprégné la société française, qu'on en arrive aujourd'hui à ce genre d'extrémités. Notre société n'est plus prête a fournir les efforts necessaires, et le travail est paré de tous les vices, de toutes les ignominies. Un déséquilibré se suicide, c'est la faute aux patrons.





Il ne faut s'étonner par la suite de voir nos courageux entrepreneurs (car il en faut pour essayer de faire bouger ce pays) délocaliser leurs entreprises en Chine, où la valeur travail n'est pas piétinée. Un pays où on ne cherche pas par tous les moyens à tirer au flanc, où le carcan des 35h n'existe pas, où les moins de 16 ans peuvent se faire un peu d'argent de poche en allant à l'usine plutôt qu'en vendant de la drogue.


Il ne faut pas s'étonner non plus de les voir mettre à l'abri leur épargne dans des "paradis fiscaux" pour échapper à l'enfer fiscal français.



Nicolas Sarkozy nous avait promis la fin de 68. Il avait promis de siffler la fin de la récréation et de reinculquer le goût de l'effort à notre pays malade. La faiblesse de sa popularité est ainsi une mauvaise nouvelle pour les forces vives de notre pays, et il est désormais temps de réfléchir à des méthodes plus radicales pour imposer nos idées. La démocratie a ses limites. Et comme le clamait le patronat français à l'aube de la seconde guerre mondiale:
" Plutôt Hitler que le front populaire! "

4 commentaires:

Jean-Pierre Martin a dit…

Cet incident regrettable ne doit pas remettre en cause la mission. La valeur travail doit être réhabilitée pour éviter ce genre de geste irresponsable. Cette personne laisse malheureusement derrière elle un service qui avait fait ses preuves et qui doit aujourd'hui se réorganiser en hâte.
Il y aura toujours des dommages collatéraux, mais heureusement ceci reste un épiphénomène, et puis on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs.

Merci pour ce fait divers, je retourne traiter mes dossiers.

Anonyme a dit…

salut,
pffff, les gars, c'est de l'humour, du cynisme, du serieux vos textes et remarques ?
parceque la valeur travail c'est de la connerie, hitler -->gloups , et les oeufs cassés -->gloups

Vous etes durs ou dur à comprendre

Salut, ludo

Anonyme a dit…

Il faut résister à l'envie légitime de jeter la pierre à ce salarié indélicat. Certes il a failli, il a trahi son entreprise mais il a assumé sa faute. Gageons qu'il lui restait suffisamment de conscience professionnelle pour mettre ses dossiers en ordre avant son départ, permettant à un meilleur que lui de reprendre et porter plus avant le flambeau.

Ce qui est ignoble cependant, c'est la propension qu'a cette frange haineuse et improductive de la société à instrumentaliser un triste fait-divers sans importance pour cracher sa nauséabonde logorrhée anti-entrepreneuriale.

La mission sacrée d'une entreprise est de faire du profit et ses forces vives doivent toutes entières se tendre vers ce noble but. Ces profits ne doivent naturellement pas ensuite être dilapidés en vaines concessions salariales car la valeur travail contient en elle-même sa récompense et ne doit pas être galvaudée à l'encan.

Nous nous sommes trop attardés sur ce malheureux incident qui risque de nuire à notre compétitivité, il est temps de retourner nous consacrer à notre devoir.

Anonyme a dit…

vous etes de vrais p'tits soldats, avec vous on est pas dans la m--de.
Esclavage a encore de beux jour sous couvert de valeur chez pas quoi et recompense ceci, pensez à l'essentiel, à la Vie, pas à vos missions que vous vous donnez, qu'on vous donne

Bonne chance, et dommage pour la vie

(tant d'intelligence au service du malin, brrrr)