lundi 14 avril 2008

Un ressenti totalement objectif

En Haïti, on va faire les courses en famille



"C'est un ressenti totalement objectif", avait courageusement concédé la présidente du medef il y a quelques mois à propos de la baisse du pouvoir d'achat.

Et là, on se dit : ça y est. Depuis la fenêtre de son palais d'argent, la matrone a daigné regarder ce qu'il se passe dans la rue, elle a vu, elle nous gratifie d'un "Je vous ai compris" et on amorce la remontée en touchant le fond.

Là-dessus, elle conclut triomphalement sur ses propositions :
Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail


Un barbecue s'improvise, ici en Abidjan


Moi, je vois ça, je me dis : évidemment ! Regardons ce qui se passe dans le monde, est-ce que les gens sont aux 35 heures ? Alors ! Mais par contre elle est trop timide, elle n'ose pas mettre sur la table la suppression totale du salaire qui libérerait enfin les entreprises globalisées de ce fardeau qui les accable.

C'est vrai, puisque la vie, l'amour sont précaires.


Ci-dessus, une pelle de chantier


La dentition de Laurence Parisot fait également partie de ces choses de la vie qu'on qualifierait de précaires.

Parfois dans mes rêves, je me demande au bout de combien de coups de pelles dans sa gueule je lui concèderais, moi aussi, que si elle braille comme une truie, c'est effectivement la manifestation d'un ressenti totalement objectif.

5 commentaires:

Gontrand de Trélas a dit…

J'ai lu en diagonale j'ai pas bien compris, Jean-Pierre vous voulez rouler un pelle à Laurence, c'est bien ça?
Quel coureur ce JP!

Anonyme a dit…

Je ne comprends vraiment pas cette frilosité ! La gravité de la situation où nous a entraîné la dégénérescence morale héritée de mai soixante-huit ne saurait se contenter de lâches demi-mesures à l'eau tiède. Nos ancêtres n'ont pas fait la nuit du 4 août pour que de nouveaux privilégiés conservateurs s'accrochent à leurs prébendes soigneusement garanties par un code du travail ubuesque et démagogique. Dans un contexte de compétition mondialisée, on ne peut tolérer que des nantis au 35 heures se gobergent au dépens de courageux actionnaires qui risquent leurs capitaux pour sortir la France de l'ornière où l'a mené la politique suicidaire et marxisante de nos bien-pensants gauchistes.

Il faut oser les réformes et redécouvrir la solidarité par le travail, n'en déplaise aux profiteurs arcboutés à d'archaïques privilèges basés sur la spoliation de ceux qui se lèvent tôt. Redonnons tout son sens à la valeur travail ! Vive la France !

Monsieur Bernard a dit…

Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de l'élimination physique du patronat...

piedo a dit…

J'aime vraiment beaucoup ce que vous faites.

Anonyme a dit…

"la question de l'élimination physique du patronat..."

Epargnons ceux qui investissent dans le football et les GSM.