lundi 19 mai 2008

La vraie France est à Neuilly

Quitte à choquer, il faut l'affirmer bien haut, Nicolas Sarkozy n'est pas un grand président.

Face à l'adversité, dans la tourmente de l'impopularité, Nicolas Sarkozy n'est pas resté fidèle aux valeurs de la France éternelle, il a trahi son pays.

En affirmant que "la vraie France n'était pas à Vichy", notre président, tel Pierre reniant trois fois Jésus, a renié l'héritage de la Droite Française.
Alors que jusqu'ici, le gouvernement de François Fillon s'évertuait à réhabiliter ce passé glorieux et inscrivait son action dans une sorte de Révolution Nationale bis, ce revirement idéologique interroge. Et il est à craindre de voir notre président céder sur les réformes essentielles.

Nicolas Sarkozy et François Fillon planchent sur le service minimum


La politique d'aide aux plus riches ne semble pas menacée, avec notamment le projet d'offrir le nucléaire à Bouygues.
Mais comment dès lors justifier la traque aux étrangers, si l'on raye d'un trait de crayon toute référence à la déportation des juifs, communistes, résistants, homosexuels et autres manouches. Le peuple a besoin de modèles exemplaires pour appréhender l'action de ses gouvernants dans une perspective historique. Chasser des êtres humains n'est pas seulement une nécessité économique, c'est aussi une tradition culturelle Française qu'il convient de perpétuer.

La saillie anti-vichyste sarkozienne questionne aussi sur sa réelle volonté de remettre la France au travail. Car ses promesses de lutte contre l'assistanat et le chômage (avec de lourdes sanctions contre les chômeurs) sont directement inspirées de Vichy. Il ne faudrait quand même pas oublier que "Travail, Famille, Patrie" n'était pas un vain slogan publicitaire, et que le STO que veut réhabiliter Sarkozy et son gouvernement, est une invention franco-allemande. Rendons au Maréchal ce qui lui appartient.

Pour le Maréchal Pétain, l'axe Franco-Allemand était le moteur de l'Europe


Si on ajoute à cela la dénonciation de l'esclavage par ce même Sarkozy le 9 mai, il y a de réelles raisons de s'inquiéter pour la réforme du code du travail et la compétitivité des entreprises Françaises.

Dan ce contexte, il faut savoir se réjouir des progrès les plus anodins. Devant les atermoiements de notre président, les policiers de la Brigade Anti-Criminalité de Grasse ont décidé d'utiliser des méthodes innovantes en matière de lutte contre le chômage. Ces braves policiers ont pris l'audacieuse initiative d'exécuter un jeune chômeur de 22 ans, Abdelakim Ajini, qui, selon nos sources, venait de refuser sa deuxième offre "raisonnable" d'emploi.

Les agents de l'ANPE s'habituent à leurs nouveaux costumes


Il est rassurant de voir qu'en France, les forces de l'ordre s'efforcent de perpétuer l'esprit de Vichy.
N'en déplaise à monsieur Sarkozy.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il ne faudrait pas oublier, outre le Travail, les valeurs Famille et Patrie que portait Vichy. Après avoir promis de restaurer ces valeurs en interdisant la polygamie et le mariage homosexuel, et en promettant de restaurer la fierté d'être français que 30 ans de gauchisme mondialiste nous a ôté, on peut espérer que Sarkozy tienne parole.

"Travail, Famille, Patrie", ça a quand même plus de gueule que les valeurs communo-gauchistes dépassées "Liberté, Egalité, Fraternité".