vendredi 17 juillet 2009

Abstinence estivale : attention aux excès !

- Et celle-là, t'as vu comment elle est gaulée ? Bonté divine !


C'est l'été ! Tous les sondages le prouvent, la saison préférée des Français est aussi une saison à forte tension sexuelle, dont chacun s'accommode avec les moyens dont il est pourvu. Le bilan reste malgré tout globalement positif, comme en témoignent les dernières analyses du Produit Intérieur Brut de la France.

Mais la valse des bikinis et des strings en peau de chagrin fait aussi des victimes. On estime ainsi à 200000 en Europe le nombre de personnes ayant fait voeu de chasteté, et pour qui l'été est une période non moins épuisante que pour les autres. Si l'on ajoute tous ceux qui ne l'ont pas choisi, on arrive même à des résultats très préoccupants.

"On dit toujours : il passera pas l'hiver, mais moi c'est l'été que j'appréhende !" témoigne Robert, 54 ans, qui habite au Cap d'Agde. Il a fait voeu de chasteté en 1987 à la suite du krach boursier.

Cela pourrait même s'avérer très dangereux pour les personnes âgées, notamment celles dont le déclin intellectuel a commencé bien avant le déclin physique. C'est le cas en Italie de cette vieille personne de 82 ans que l'on a vu apparaître à l'hôpital d'Aoste se tenant le poignet droit, victime de son optimisme et, à sa décharge, du paysage. Il affirme être "tombé dans l'escalier". Soixante ans de chasteté, on imagine les dégâts, même si l'on salue la performance.


Joseph R. à l'hôpital d'Aoste, n'y tenant plus. Instant volé.


Certes, dans sa tranche d'âge, le voeu ne cache plus la fatalité et ne confère qu'une dignité gratuite, mais pour les plus vaillants l'affliction est bien réelle. Selon les scientifiques, certains cas de sénilité pourraient même se traduire par un onanisme frénétique, libéré de toute vigilance mentale, et qui malheureusement s'avère trop coûteux pour l'organisme.

"Quand on en est à ce stade, en général on n'en a plus pour très longtemps", explique le docteur Filipetti, qui a reçu Mr Joseph R. en consultation. "Il a trop tiré sur la corde."

Pourtant, certains gestes simples et solidaires peuvent parfois aider et peut-être faire gagner, qui sait, quelques dérisoires heures d'espérance de vie à votre vieux voisin de palier à qui vous n'envisagez pas d'acheter son appartement. Ainsi, le plan canicule 2003 mis en place pour les personnes âgées pourraient être réactualisé. Une campagne de communication est à l'étude pour 2010, sur le thème :

"Le brumisateur sur le visage, c'est bien, mais pas suffisant "


- Moi, j'en ai toujours un dans mon sac à main, on ne sait jamais !

dimanche 12 juillet 2009

Obama appelle l'Irak à se sortir les doigts du cul

- Attends, mon pote, tu croyais que c'était quoi, la démocratie, une colonie de vacances ? Je vais te refoutre au boulot, moi tu vas voir
- Oui, merci, captain.


Après un discours au Ghana qui a bien remonté les bretelles des négros corrompus, le Président Obama a fait un crochet en Irak, car c'était presque sur son chemin. Accueilli à Bagdad en héros, le Barack noir de la Maison Blanche n'en a pas moins été ferme avec ses hôtes :

"Les Irakiens ne peuvent pas utiliser l'éternelle excuse de la guerre et de l'impérialisme américain pour justifier ce qu'il faut bien appeler un merdier économique. Si vous regardez la situation financière de l'Irak, l'endettement, le taux de chômage, la vitalité des entreprises, avouez que c'est pas beau à voir, et avec un peu d'efforts, vous pourriez certainement faire mieux. Je crois qu'il faut à présent se sortir les doigts du cul, comme on dit chez nous en Occident. Moi-même je connais des pauvres, j'en ai eu dans ma famille, et voyez où j'en suis, moi qui suis né en Afrique. Vous aussi, si vous le voulez vraiment, vous pouvez devenir Président des Etats-Unis. On compte sur vous, pas vrai ?".
(extrait du discours de Barack Obama à Badgad, le 11 juillet 2009)

Une foule maîtrisant mal l'anglais a salué le discours par une ovation. Puis le Président partit se rincer le gosier en compagnie de l'état-major irakien totalement acquis à sa cause, depuis qu'il l'a nommé lui-même en février dernier, tandis que les chars dispersaient la foule dans une atmostphère bonenfant.

"Holy shit. L'Irak c'est comme la Corse, ce serait un super pays sans ses habitants à la con. Les arabes, ils sont pires que les noirs. Je le sais, ma femme est noire.", aurait confié Obama au Gouverneur des Etats-Unis en Irak, au terme d'une soirée bien arrosée au palais présidentiel.

Quelques jours plus tôt, interrogé par la presse ghanéenne sur la place à donner à l'esclavage dans l'histoire, Barack Obama avait abordé la question avec cette profondeur d'âme non dénuée d'une certaine franchise : "C'est clair, l'esclavage ça fait chier mais bon, c'est de l'histoire ancienne tout ça. On va pas ressasser les vieilles histoires pendant cent sept ans, pas vrai ? Je considère que l'incident est clos."


Grâce à Obama, le temps de l'exploitation des noirs par les blancs est terminé.


Jeudi prochain, Barack Obama devrait prononcer un discours au Groënland afin de résoudre le problème du réchauffement des esprits.

Au concours du super président de l'année, Barack Obama a toujours une large avance sur Nicolas Sarkozy et est d'ores et déjà qualifié pour le Masters du G8 en fin d'année.

- Bon alors les mecs, on se le fait, ce maffé ?