vendredi 4 juin 2010

Massacre en Angleterre : déficit d'image pour le forcené

Grand perdant de l'incident, Derrick Bird souffre d'un terrible déficit d'image



Après le massacre de douze personnes en Angleterre, Bernard Kouchner s'estime "optimiste". Selon lui, le plus grand risque, c'est que les familles des victimes se radicalisent. Mais nul doute que les pourparlers aboutissent, et que, désormais, les conditions soient réunies pour que le calme revienne à Lake District.

De son côté, Derrick Bird, le meurtrier, reconnaît une erreur, voire même, en extrapolant, une "faute" : "Effectivement, je n'ai pas assuré à 100%", estime-t-il, beau joueur. D'un autre côté, il faut bien reconnaître qu'il est le plus grand perdant de toute cette histoire qui affole la presse à scandale, ce qu'il a souhaité préciser d'emblée en nuançant les propos de l'accusation : " Malheureusement, ces images sont dévastatrices pour ma réputation."

Aussitôt, la justice britannique a enjoint Derrick Bird à "s'engager sans retard dans une enquête impartiale, crédible et transparente, conforme aux critères internationaux" afin que toute la lumière se fasse sur cet incident regrettable. Ce n'est qu'au terme des résultats de cette enquête qu'on pourrait éventuellement se prononcer sur d'éventuelles sanctions à mener contre le meurtrier. Sont évoquées la possibilité d'une "amende forfaitaire", ou d'une "majoration d'impôts", ceci à titre d'exemplarité.


Attention tout de même aux images sorties de leur contexte : il se trouve que cet enfant avait délibérément provoqué l'Etat d'Israël


D'un autre côté, on estime que les victimes ne sont pas non plus toutes blanches dans cette affaire, elles auraient même fait preuve de provocation vis-à-vis du tueur en série. Celui-ci, "adepte de la pureté des armes, n'aurait pas agi ainsi si on ne l'avait pas provoqué", selon Bernard-Henri Lévy, expert en bains de sang.
Malheureusement, Derrick, pour une raison inconnue, a préféré se donner la mort, rendant ainsi caduque toute investigation. On ne saura donc jamais la vérité. Et c'est bien dommage !

Interrogé sur cette affaire, le premier ministre François Fillon a tenu à affirmer son désarroi : "Eh ouais ! Mais que voulez-vous, malheureusement c'est la vie... qu'est-ce qu'on peut y faire ?"


Une affaire heureusement bientôt classée

mardi 1 juin 2010

Tsahal attaque une barque de pêcheurs

C'est ce matin à l'aube que les forces spéciales de Tsahal ont donné l'assaut contre la barque de pêcheurs Le père tranquille au large des côtes israéliennes. L'embarcation pro-palestinienne de 4 personnes menaçaient depuis 2 jours de rapporter près de 5 kilos de poissons pour les enfants de Gaza. Les quatre soi-disant pêcheurs sont morts. "L'opération a été un succès. On ne pouvait pas laisser plus longtemps ces terroristes menacer la sécurité nationale" s'est félicité Benyamin Nentanyahou.

Sur cette prise de vue, on peut apercevoir les faux-époux Turenge

Face au tollé suscité par la violence de l'intervention, le premier ministre israélien a plaidé la légitime défense de Tsahal : "Ce sont les pêcheurs qui ont attaqué les premiers. On a retrouvé sur le bateau un véritable arsenal. Des hameçons, des filets, et même un harpon. De toute évidence ils préparaient un mauvais coup".

La barque contenait des armes de destruction massive

Côté français, si le président Sarkozy regrette l'usage "disproportionné de la force" de la part d'Israël, le parti majoritaire, par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre a regretté "les provocations à répétition de ceux qui se disent les amis des palestiniens". Un constat difficilement contestable : "Non mais vous vous rendez compte? Vouloir donner du poisson aux enfants palestiniens. Alors que le poisson est réputé pour développer la mémoire. Vous voulez qu'ils se souviennent toute leur vie de ce qu'a subi leur peuple? Les dirigeants israéliens ne pouvaient laisser faire ça. C'était la mort du processus de paix!"